Florence Radulescu

Psychologue clinicienne, Gestalt thérapeute
et superviseure agréée par le Collège Européen de Gestalt-Thérapie

7, rue Casimir Brenier 38120 Saint Egrève
Tél. 06 84 50 80 16

 florence.radulescu@orange.fr

Psychothérapie Gestaltiste

Adultes et adolescents

Inspirations

Voici un texte de Jeff Foster, tiré d’un ouvrage intitulé « Tomber amoureux de ce qui est », qui m’inspire dans ma pratique :

« Sur chaque page d’un livre, derrière les mots – peu importe ce que les mots décrivent, peu importe ce qui se passe dans l’histoire – il y a le blanc du papier. Il est rarement noté, et encore plus rarement apprécié, mais il est absolument essentiel pour que les mots puissent être visibles.

Le papier lui-même n’est pas affecté par l’histoire qui est racontée – il est là uniquement pour être le support des mots, sans condition. Une histoire d’amour, une épopée guerrière, une douce comédie – le papier lui-même n’en a rien à faire.

Le papier n’a pas peur de la fin de l’histoire, il ne rêve pas de ce qui s’est passé avant dans l’histoire. Les pages du milieu n’ont pas besoin de savoir comment l’histoire se termine, et la page finale n’est pas en pleurs quand meurt le personnage principal. Le papier ne sait même pas que l’histoire est « finie ». Le papier est le support du temps, mais il n’est pas lié par le temps.

Vous ne savez pas combien de pages il reste dans le livre de votre vie. Vous ne savez pas comment cette autobiographie se terminera. Du point de vue du mental, votre vie n’est pas encore terminée, et la pensée essaie constamment de savoir comment finir votre histoire de la meilleure manière. Comment résoudre les choses avec soin ? Comment résoudre les problèmes non résolus ? Comment relier tous ces bouts épars ?

Mais du point de vue du papier – c’est à dire, du point de vue de votre véritable identité en tant que conscience – la vie est à jamais complète telle qu’elle est, il n’y a rien à résoudre, et l’inconnaissabilité des choses est leur résolution. L’histoire n’a pas besoin d’être complétée à l’avenir pour que la conscience soit pleinement présente maintenant.

Le papier rentre simplement en contact avec les mots exactement tels qu’ils sont.

Du point de vue du papier, même si l’histoire est une épopée guerrière, de la première à la dernière page, rien ne s’est passé en réalité. L’histoire entière s’est déroulée dans une tranquillité parfaite et immuable. L’histoire la plus incroyable jamais racontée. »